Laurent Déom

Laurent Déom est professeur de littérature française à l’Université de Lille. Ses recherches, en littérature de jeunesse ainsi qu’en littérature générale (XXe-XXIe siècles), se situent au croisement de l’herméneutique littéraire, de la poétique de l’imaginaire et de la poétique du récit. Il a consacré de nombreux travaux à plusieurs auteurs de la collection « Signe de piste » (Jean-Louis Foncine et Serge Dalens en particulier), notamment l’ouvrage l’Imaginaire en œuvre : romans scouts et expérience littéraire (Peter Lang, 2014).

Laurent Déom sera présent le samedi 29 novembre au festival Dédica’Marcq, où il viendra présenter les rééditions de deux best-sellers du roman de scoutisme et d’aventure : La bande des Ayacks et Le relais de la Chance-au-Roy, deux ouvrages de Jean-Louis Foncine vendus à plus d’un million d’exemplaires.
Laurent Déom dédicacera également son dernier ouvrage : Jean-Louis Foncine, l’Enchanteur sauvage.
Lancement samedi à 16h.

Jean-Louis Foncine, l’Enchanteur sauvage

Parution : octobre 2025

Codirecteur de la collection « Signe de piste », Jean-Louis Foncine (1912-2005) est l’auteur d’une œuvre qui rencontra un grand succès durant le deuxième tiers du XXe siècle. Pourtant, il n’a fait l’objet que de rares travaux de recherche, et le présent ouvrage constitue la première monographie qui lui soit consacrée…  Lire la suite

Codirecteur de la collection « Signe de piste » pendant de nombreuses années, Jean-Louis Foncine (1912-2005) est l’auteur d’une œuvre qui rencontra un grand succès durant le deuxième tiers du XXe siècle et qui, aujourd’hui encore, est appréciée de certains connaisseurs. Pourtant, au même titre que nombre de romanciers pour la jeunesse de son époque, il n’a fait l’objet que de rares travaux de recherche, et le présent ouvrage constitue la première monographie qui lui soit consacrée.

Au fil de la plume, Jean-Louis Foncine transforme le réel selon son imagination. Prolongeant la découverte fascinée de ses lectures d’enfant, il transfigure sa campagne en un « Pays perdu » au sein duquel les coureurs d’aventures trouvent la sauvagerie dont ils rêvent : la nature s’y déploie librement et les adolescents qui en sont les hôtes y rencontrent, émerveillés, les mystères qui rénovent l’existence. L’aventure est, en effet, le moyen d’accéder à la « vraie vie », qui, à rebours de la banalité quotidienne, est promesse d’une joie infinie que la jeunesse incarne idéalement. Mais cette jeunesse ne résiste pas à l’épreuve du temps, et l’auteur doit chercher à préserver le dynamisme par d’autres moyens. Il y parviendra grâce à la magie du verbe, qui lui permettra de s’affranchir de ce qui entrave la vie afin de réaliser celle-ci en plénitude.